OPINION Les perspectives d'investissement sont plutôt moroses pour l'an prochain. L'exercice pourrait toutefois être marqué par un rééquilibrage entre les Etats-Unis et le Vieux continent
Les investisseurs ne devraient pas s'attendre à une année faste pour 2024: la croissance économique va stagner, voire ralentir dans les économies développées, l'augmentation du chômage et l'inflation qui refuse obstinément de revenir aux objectifs des banques centrales seront les principales caractéristiques du paysage de l'investissement.
Le ralentissement de la croissance économique nominale dans les pays développés s'accompagnera d'une diminution de la croissance des bénéfices des entreprises, en particulier au cours du premier semestre de l'année. Mais même avec un rebond plus tard dans l'année, les rendements des actions mondiales devraient être plutôt décevants, d'environ 5 % pour l'année, alors qu'ils étaient à deux chiffres en 2023.
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